Les pièces d’allumage ou les têtes d’allumeur sont en perte de vitesse, en revanche les bobines de nouvelle conception (à haute tension) et les bougies d’allumage sont en croissance, notamment les modèles à métaux précieux qui équipent les motorisations les plus récentes.
Le marché des bougies d'allumages et de préchauffage
Bougies d'allumages
Sur les moteurs essence, elles sont généralement à remplacer tous les 60 000 km (45 000 km en cas d’utilisation « sévère » : trajets courts en ville, démarrages à froid répétés, fonctionnement fréquent au ralenti…). Les remplacements préventifs s’effectuent dès 30 000 km pour les modèles en alliage de nickel. Le marché des bougies d’allumage s’affiche en légère croissance grâce à un taux de remplacement de 20%.
Le vieillissement du parc roulant qui atteint 10,6 ans selon les dernières données de l’Insee soutient la tendance. La progression des motorisations essence favorise également cette famille de pièces. Des bougies dont la technologie évolue à présent vers les métaux précieux composés d’iridium et de platine. Des matériaux choisis pour leur conductivité. Nettement plus couteuses, elles présentent l’avantage d’une durée de vie prolongée et de performances accrues. Elles s’encrassent moins et résistent davantage au cycle d’arrêt et de redémarrage.
Bougies de préchauffage petit tour d'horizon :
A contre-courant de la vitalité entourant les bougies d’allumage, le segment des bougies de préchauffage affiche une baisse de 50% depuis 2017.
L’effondrement des ventes est alimenté par le repli du diesel au profit de l’essence et des hybrides et l’absence de préconisation de changement par les constructeurs. Sur les nouvelles générations de moteurs diesels à injection directe, le véhicule démarrera malgré des bougies de chauffage hors tolérance. Un changement régulier (tous les 80 000 km à 100 000 km) évitera toutefois un dépôt de calamine excessif sur le crayon.
Le changement des bougies peut devenir en effet un casse-tête lorsque la bougie se soude à la culasse. Une situation qui conduit à l’apparition de spécialiste de l’extraction de bougie de préchauffage.
Constitution d’une bougie d’allumage
1. Embout de raccordement électrique
2. Broche de contact
3. Isolateur en céramique (isole l‘électrode centrale jusqu‘à 40 000 volts par rapport à la masse)
4. Culot de bougie
5. Bague d’étanchéité
6. Ciment à base de verre conducteur (présente une résistance pour diminuer l’émission de parasites)
7. Joint d’étanchéité
8. Electrode centrale (noyau de cuivre entouré de nickel. Elle peut être en platine ou en iridium pour une longévité accrue)
9. Pied de l’isolateur (il influence considérablement l‘indice thermique de la bougie d‘allumage)
10. Epaulement d’introduction (il facilite le vissage de la bougie dans la culasse)
11. Espace de respiration (il influence le comportement autonettoyant de la bougie)
12. Electrode de masse (des alliages à base de nickel ou des blindages en platine / titane augmentent la résistance à l‘électroérosion de l’électrode)
Constitution d’une bougie de préchauffage métallique autorégulée
1. Raccord électrique
2. Ecrou rond
3. Rondelle isolante
4. Joint torique
5. Corps de bougie
6. Joint
7. Filetage
8. Espace annulaire
9. Tube à incandescence
10. Filament régulateur
11. Revêtement isolant
12. Filament chauffant
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Article rédigé en collaboration avec Décision Atelier Aftermarket, le magazine de référence des réparateurs automobiles édité par ETAI.
