Nettoyage des moteurs à l'hydrogène

Magneti Marelli arrive sur le marché du nettoyage moteur avec les systèmes Oxhydro et Oxhydro+.

L’oxhydrogène (mélange d'oxygène et d'hydrogène), généré par l’équipement par électrolyse de l'eau, est introduit dans le conduit d’admission et se mélange à l’air aspiré à travers le filtre.

Son action débute dans la chambre de combustion où, par l'augmentation de la température de combustion, il élimine par pyrolyse tous les résidus des têtes de pistons, cylindres, nez d’injecteurs, soupapes, bougies d’allumage, bougies de préchauffage, etc.

La chaleur ainsi que l’humidité engendrée par la combustion du gaz sont expulsées avec les gaz d’échappement. Lors de leur passage, ces derniers décalaminent la vanne de recyclage des gaz d’échappement (EGR), le turbocompresseur, la sonde lambda, le pot catalytique et le filtre à particules (FAP).

La version « + » combine l’opération de la machine Oxhydro avec le nettoyage des conduits d’admission à l’aide d’un détergent spécifique. Ce dernier est nébulisé puis entre en contact avec les suies de carbone du système d’admission pour les assouplir et les éliminer progressivement. Cette opération supplémentaire permet de ne pas encrasser les composants en aval du moteur comme le filtre à particules qui, au contraire, sera au passage nettoyé.

Pour une action efficace, il ne faut pas attendre les premiers signes d'un "encrassage moteur" (perte de puissance, fumées à l'échappement, à-coups moteur,…) car à ce stade le moteur pollue beaucoup.

Le traitement préventif est la meilleure solution (par exemple tous les 30 000 km pour un véhicule circulant principalement en ville).

Article rédigé en collaboration avec Décision Atelier Aftermarket, le magazine de référence des réparateurs automobiles édité par ETAI.